La mère d’Alix a grandi dans ce camp. Mais elle n’en a jamais parlé. En 2001, elle y emmène ses enfants pour la première fois. Ils iront ensuite tous les étés, sans qu’elle leur raconte quoi que ce soit de l’histoire de ce lieu. Mais lorsqu’un incendie se déclare et que la mairie propose de reloger les habitants, le silence se fissure. Alix, désormais adolescente, décide de mener l’enquête pour comprendre la véritable histoire de sa famille. Son enquête la transporte plus d’un siècle en arrière, sur les traces d’une histoire beaucoup plus vaste mais peu connue. Celle de la colonisation française en Asie. Celle d’une guerre qui a duré plus de huit ans et fait un demi-million de morts. Celle d’un exil traumatique et d’un « centre d’accueil » resté sous administration militaire jusque dans les années 80.
La mère d’Alix a grandi dans ce camp. Mais elle n’en a jamais parlé. En 2001, elle y emmène ses enfants pour la première fois. Ils iront ensuite tous les étés, sans qu’elle leur raconte quoi que ce soit de l’histoire de ce lieu. Mais lorsqu’un incendie se déclare et que la mairie propose de reloger les habitants, le silence se fissure. Alix, désormais adolescente, décide de mener l’enquête pour comprendre la véritable histoire de sa famille. Son enquête la transporte plus d’un siècle en arrière, sur les traces d’une histoire beaucoup plus vaste mais peu connue. Celle de la colonisation française en Asie. Celle d’une guerre qui a duré plus de huit ans et fait un demi-million de morts. Celle d’un exil traumatique et d’un « centre d’accueil » resté sous administration militaire jusque dans les années 80.
À travers le prisme d’un procès historique, Iris Ouedraogo et Adélie Pojzman-Pontay reviennent sur l’histoire d’un combat vieux de plusieurs siècles.
Celui de deux îles marquées à jamais par la violence de l’Occident.
Celui de ceux qui veulent que leur histoire soit pleinement intégrée à celle de la France.
À travers le prisme d’un procès historique, Iris Ouedraogo et Adélie Pojzman-Pontay reviennent sur l’histoire d’un combat vieux de plusieurs siècles.
Celui de deux îles marquées à jamais par la violence de l’Occident.
Celui de ceux qui veulent que leur histoire soit pleinement intégrée à celle de la France.
La Guerre d’Algérie reste une page taboue de notre histoire. Soixante ans après les accords d’Évian, elle enflamme encore les mémoires. Mais de quoi parle-t-on ? Des sept ans et demi de guerre entre 1954 et 1962 ? Des affrontements entre l’armée française et le Front de Libération Nationale ? Ou des 130 ans de colonisation française qui les ont précédés ?
Et puis, de quelles mémoires parle-t-on ? Depuis quels endroits, et avec quels ancrages ?
Je suis Adèle Salmon, et dans Fragments d’Algérie, j’ai voulu faire entendre la façon dont ce conflit décolonial façonne, encore aujourd’hui, l’existence des descendants et des descendantes. J’ai voulu comprendre comment cette mémoire se transmet, à quelles conditions et parfois à quel prix. À l’heure où le gouvernement français prône la réconciliation et l’apaisement, est-il possible de penser une “juste” mémoire comme le suggère l’historien Benjamin Stora ?
La Guerre d’Algérie reste une page taboue de notre histoire. Soixante ans après les accords d’Évian, elle enflamme encore les mémoires. Mais de quoi parle-t-on ? Des sept ans et demi de guerre entre 1954 et 1962 ? Des affrontements entre l’armée française et le Front de Libération Nationale ? Ou des 130 ans de colonisation française qui les ont précédés ?
Et puis, de quelles mémoires parle-t-on ? Depuis quels endroits, et avec quels ancrages ?
Je suis Adèle Salmon, et dans Fragments d’Algérie, j’ai voulu faire entendre la façon dont ce conflit décolonial façonne, encore aujourd’hui, l’existence des descendants et des descendantes. J’ai voulu comprendre comment cette mémoire se transmet, à quelles conditions et parfois à quel prix. À l’heure où le gouvernement français prône la réconciliation et l’apaisement, est-il possible de penser une “juste” mémoire comme le suggère l’historien Benjamin Stora ?
La mère d’Alix a grandi dans ce camp. Mais elle n’en a jamais parlé. En 2001, elle y emmène ses enfants pour la première fois. Ils iront ensuite tous les étés, sans qu’elle leur raconte quoi que ce soit de l’histoire de ce lieu. Mais lorsqu’un incendie se déclare et que la mairie propose de reloger les habitants, le silence se fissure. Alix, désormais adolescente, décide de mener l’enquête pour comprendre la véritable histoire de sa famille. Son enquête la transporte plus d’un siècle en arrière, sur les traces d’une histoire beaucoup plus vaste mais peu connue. Celle de la colonisation française en Asie. Celle d’une guerre qui a duré plus de huit ans et fait un demi-million de morts. Celle d’un exil traumatique et d’un « centre d’accueil » resté sous administration militaire jusque dans les années 80.
À travers le prisme d’un procès historique, Iris Ouedraogo et Adélie Pojzman-Pontay reviennent sur l’histoire d’un combat vieux de plusieurs siècles.
Celui de deux îles marquées à jamais par la violence de l’Occident.
Celui de ceux qui veulent que leur histoire soit pleinement intégrée à celle de la France.
La Guerre d’Algérie reste une page taboue de notre histoire. Soixante ans après les accords d’Évian, elle enflamme encore les mémoires. Mais de quoi parle-t-on ? Des sept ans et demi de guerre entre 1954 et 1962 ? Des affrontements entre l’armée française et le Front de Libération Nationale ? Ou des 130 ans de colonisation française qui les ont précédés ?
Et puis, de quelles mémoires parle-t-on ? Depuis quels endroits, et avec quels ancrages ?
Je suis Adèle Salmon, et dans Fragments d’Algérie, j’ai voulu faire entendre la façon dont ce conflit décolonial façonne, encore aujourd’hui, l’existence des descendants et des descendantes. J’ai voulu comprendre comment cette mémoire se transmet, à quelles conditions et parfois à quel prix. À l’heure où le gouvernement français prône la réconciliation et l’apaisement, est-il possible de penser une “juste” mémoire comme le suggère l’historien Benjamin Stora ?
En 1956, plus de mille Français·e·s d’Indochine, rapatrié·e·s après la défaite de la puissance coloniale, sont installé·e·s dans un camp à Sainte-Livrade-sur-Lot. Ce camp d’accueil qui devait être temporaire s’éternise jusqu’à recréer un « Petit Vietnam ».
La mère d’Alix a grandi dans ce camp. Mais elle n’en a jamais parlé. En 2001, elle y emmène ses enfants pour la première fois. Ils iront ensuite tous les étés, sans qu’elle leur raconte quoi que ce soit de l’histoire de ce lieu. Mais lorsqu’un incendie se déclare et que la mairie propose de reloger les habitants, le silence se fissure. Alix, désormais adolescente, décide de mener l’enquête pour comprendre la véritable histoire de sa famille. Son enquête la transporte plus d’un siècle en arrière, sur les traces d’une histoire beaucoup plus vaste mais peu connue. Celle de la colonisation française en Asie. Celle d’une guerre qui a duré plus de huit ans et fait un demi-million de morts. Celle d’un exil traumatique et d’un « centre d’accueil » resté sous administration militaire jusque dans les années 80.
Produit par Paradiso Media
Écrit par : Alix Douart, Adèle Salmon, Suzanne Colin
Productrice : Suzanne Colin
Producteurs délégués : Lorenzo Benedetti, Louis Daboussy, Benoit Dunaigre
Réalisateur, monteur son, sound designer et mixeur : Florentin Baume
Enregistrements et pré-montage : Marec Panchot
Directeur.ice de production : Sandrine Vendel
Assistante·s de production : Lucine Dorso et Emma Seiler
Marketing : Cyrile Pocreau
Attachée de presse : Gaëlle Job
Juridique: Ludye Nysol et Alix du Plessis d'Argentré
Graphiste : Mathilde Aubier
Le passé colonial et esclavagiste de l’occident continue de faire mal. Est-ce que les réparations de l’esclavage seraient la solution ?
À travers le prisme d’un procès historique, Iris Ouedraogo et Adélie Pojzman-Pontay reviennent sur l’histoire d’un combat vieux de plusieurs siècles.
Celui de deux îles marquées à jamais par la violence de l’Occident.
Celui de ceux qui veulent que leur histoire soit pleinement intégrée à celle de la France.
"Réparations" est une série originale Paradiso Media
Écrit par Adélie Pojzman-Pontay et Iris Ouedraogo
Consultante historique : Myriam Cottias
Relecture et édition : Gabrielle Ramain
Réalisé par Chloé Kobuta
Musique originale : Célia Wa
Montage : Chloé Kobuta, Luis Calderon et Iris Ouedraogo
Mix : Luis Calderon
Ingénieurs du son tape sync : Kimberly Haas, Emma Jacobs, Julien Manuguerra
Assistant son : Marin Grizeaud, Theo Albaric, Marec Panchot
Directrice de production : Oriane Bettoni
Assistante de production : Aimie Faconnier, Lucine Dorso
Responsable marketing : Carla Bertone
Graphiste : Mathilde Aubier
Producteurs délégués : Lorenzo Benedetti, Benoit Dunaigre et Louis Daboussy
Ce documentaire a reçu le soutien du Ministère de la Culture aux auteurs et autrices de ce podcast.
Comment construire son identité sur des silences ? Que faire des traces des conflits qui hantent les mémoires de nos ancêtres ? Comment grandir lorsque nos récits familiaux ne coïncident pas avec le discours officiel ?
La Guerre d’Algérie reste une page taboue de notre histoire. Soixante ans après les accords d’Évian, elle enflamme encore les mémoires. Mais de quoi parle-t-on ? Des sept ans et demi de guerre entre 1954 et 1962 ? Des affrontements entre l’armée française et le Front de Libération Nationale ? Ou des 130 ans de colonisation française qui les ont précédés ?
Et puis, de quelles mémoires parle-t-on ? Depuis quels endroits, et avec quels ancrages ?
Je suis Adèle Salmon, et dans Fragments d’Algérie, j’ai voulu faire entendre la façon dont ce conflit décolonial façonne, encore aujourd’hui, l’existence des descendants et des descendantes. J’ai voulu comprendre comment cette mémoire se transmet, à quelles conditions et parfois à quel prix. À l’heure où le gouvernement français prône la réconciliation et l’apaisement, est-il possible de penser une “juste” mémoire comme le suggère l’historien Benjamin Stora ?
"Fragments d'Algérie" est une série originale Paradiso Media
Écriture, Interviews et Voix : Adèle Salmon
Voix additionnelle : Yannick Choirat
Production : Suzanne Colin
Réalisation et montage : Florentin Baume
Musique originale : KasbaH
Enregistrement : Théo Albaric
Direction de production : Oriane Bettoni
Assistante de production : Lucine Dorso
Production déléguée : Louis Daboussy, Lorenzo Benedetti, Benoit Dunaigre
Archives : Allocution du général De Gaulle du 8 juin 1962, JT 20H, Radiodiffusion Télévision Française (RTF), 1962 / Le voyage à Alger du Général de Gaulle, JT Nuit, Radiodiffusion Télévision Française (RTF), 1958